Nouvelles en Continu 24-7

25 août 2007

Coin de détente et sourire en coin !

Quel est votre Champion du Monde Favoris ?...


À une certaine époque j'avais créer un sondage sur un forum à propos du champion préférer des lecteurs.

Un amateur de Québec avait écrit ...


Derrière chaque champion du monde il se cache une paire de fou.
Le fou de case blanche pour le jour et le case noires pour la nuit...
c'est une question de déséquilibre mental.

Pour ma part mon champion du monde préféré, ou celui auquel je m'identifie le plus...

En fait...
Il n'y en n'as pas...

Je pense que les échecs sont un jeu que l'on joue contre nous même et que de partie en partie on tente de comprendre pourquoi on fait des erreurs et on essai de ne pas les refaire.
Notre adversaire devient une sorte d'associer dans notre quête d'amélioration personnel .
De ce fait, être le meilleur signifie que nous n'apprenons plus rien de nous-même en jouant.
Mon joueur préférer est donc celui qui joue en amateur et qui de tournoi en tournoi apprend sur lui-même.

Phrase qui indique qu'il me reste beaucoup a apprendre :)
...Personnelement je fais volontairement des erreurs pour ne pas être le meilleur et ainsi continuer a progresser intérieurement...


Jolie délire n'est-ce pas?-;)

Et ici les champions comme vous ne les avez jamais vu...

Quel est votre Champion du Monde Favoris ?...

Dans l'intérêt historique de la question, et pour permettre au lecteur de faire un choix éclairé, voici un petit rappel des faits marquants de la carrière des plus grands...

1886-1894 Wilhelm Steinitz ( Austria)- Defense and active use of king.
Incluant la variante débile 4. Re2 dans le Gambit du Roi. Grand amateur de tartes au sucre (en allemand: Zucker Torte), on lui doit les principes fondamentaux comme: "Attaque quand t'as une avance de développement, ou bedon t'en gagneras ben jamais une maudite"


1894-1921 Emanuel Lasker (Germany)-Taking advantage of mistakes.
Hoho...j'aime ça. Tirer parti des erreurs. "Très fort le concept, Manu! Comment ça qu'on y a pas pensé avant!" A gaspillé son brillant esprit à jouer aux échecs selon Einstein. Il prévoyait la fin du jeu parce qu'il n'arrivait plus à gagner avec ses Ruy Lopez...


1921-1927 Jose Raul Capablanca ( Cuba)-Endgames.
Gagna en effet beaucoup de finales contre une série de joueurs poches. Un autre épais qui pensait que les échecs étaient sur leur lit de mort.


1927-1935 Alexander Alekhine (France)-Combination.
Sa "combinaison" la plus fameuse, Match contre Euwe + Boisson, a bel et bien changé l'histoire des échecs. Il donna aussi quelques claques sur la gueule (échiquéennement parlant) à Bogoljobov et aux autres weirdos de ce temps-là comme Nimzovitch...


1935-1937 Max Euwe ( Holland)-Attack from Stonewall positions.
Ses supporters ont eu la bonne idée d'offrir le champagne à volonté à Alekhine. Lecture suggérée: son livre "L'Amateur devient Maitre" sera pour vous une révélation qui vous fera passer de 1450 à 1600 de cote.


1937-1946 Alexander Alekhine (France)-Combinations.
Le champion regagne sa couronne avec une provision d'innovations dans les ouvertures. Sa conversion au lait n'a pas dû nuire non plus.


1948-1957 Mikhail Botvinnik (Russia)-Balance of attack and defense.
Gagna contre Bronstein grâce à un cheapo. Réputé pour ses grosses lunettes et son style positionnel plate qui endormait l'adversaire.


1957-1958 Vasilly Smyslov (Russia)-Positional maneuvering.
Se distingue du fait que personne ne se rappelle avoir jamais vu une seule de ses parties.

1958-1960 Mikhail Botvinnik (Russia)-Balance of attack and defense.
Toujours aussi plate.


1960-1961 Mikhail Tal (Russia)-Attack against castled king.
Carburant à la vodka et aux cigarettes, il bâtit sa carrière sur des combines qui marchaient pas. Malade la moitié de sa vie et sur le dos le restant du temps.


1961-1963 Mikhail Botvinnik (Russia)-
Balance of attack and defense.
Récupéra sa bonne vieille couronne qu'il avait temporairement prêté à Tal.

1963-1969 Tigran Petrosian ( Russia)-Counterattack from crampled positions.
Les adversaires étaient en effet "crampés" de voir comment ce joueur chicken au possible se défendait avant même d'être attaqué. Faisait penser aux filles qui ont peur quand on leur lance le ballon. En tout cas, yé devenu champion je sais pas trop comment...


1969-1972 Boris Spassky (Russia)-Balance of attack and defense.
On lui doit plusieurs citrons classiques et une couple de jokes faciles ("M. Spassky, préférez-vous les échecs ou les femmes?" -"Tout dépend de la position!"). Se convertit sur le tard au style "nulle en moins de 20 coups pis on retourne se coucher", avant de conclure sur un match des retraités avec Fischer.


1972-1975 Robert (Bobby) Fischer ( USA)-Transition to favorable endgame.
Juif au début de sa carrière (s'est-il fait greffé quelque chose ensuite?), c'est l'archétype du self-made man américain inculte. Il lâcha tôt l'école à Brooklyn car elle était aussi fréquentée par Barbra Streisand. Son génie aux échecs faisait parfois oublier que c'était par ailleurs un cinglé de première catégorie (Ça ne s'est pas arrangé avec les années...).


1975-1985 Anatoly Karpov (Russia)-Exploiting positional advantages.
Sa préparation très complète avant son match contre Korchnoi incluait l'emprisonnement du fils de ce dernier. Boute-en-train, il collectionnait les timbres et redorait son image publique en dansant avec Franskenstein et Mickey Mouse.


1985-2000 Garry Kasparov (Russia)-Positional Sacrifices.
Le bakounais (bakousien? bakouvite?...en tk...) au bouillant tempérament n'a jamais compris qu'enlever sa montre, froncer les sourcils et s'habiller avec du Armani ne faisait pas un pli sur la...euh...ne dérangeait pas du tout Deep Blue

2000- Vladimir Krammik (Russia)- Patient champion.
Le champion actuel n'a presque perdu aucune partie depuis son accession au trône. Évidemment, quand on joue pas...